Maxime Pugeaud

Sa passion pour la physique, Maxime Pugeaud la doit très certainement à sa curiosité d’enfants. “Je me suis toujours intéressé à ce qui permettait de donner des explications à des choses que l’on voit dans la vie de tous les jours”, confie le jeune homme originaire de Meudon, en Île-de-France (92). Après trois années de CPGE scientifique (classes préparatoires aux grandes écoles) passées au lycée Claude-Bernard à Paris, il intègre la filière mécanique et énergétique de l’INSA Hauts-de-France à Valenciennes, en septembre 2017.

À l’époque, l’école s’appelle encore ENSIAME [l’INSA Hauts-de-France voit le jour en 2019] et Maxime rejoint l’INSA en troisième année. “Au collège, j’ai eu l’occasion de rencontrer un ingénieur en hydroélectricité. Et ce fut une révélation, se remémore Maxime. Transformer la puissance de l’eau en énergie, je trouvais ça fascinant. Cela a motivé mes choix d’orientation.

"Les stages, un vrai bonus"


Tel un poisson dans l’eau, Maxime s’immerge à merveille dans l’écosystème INSA. “Le tronc commun très diversifié donne aux élèves une solide base générale. Les deux dernières années du cursus ingénieur permettent ensuite une mise en pratique très intéressante des connaissances, grâce à notamment à deux stages de cinq à six mois. C’est un vrai bonus car on a le temps d’avoir de véritables missions.

Ce pied dans la vie professionnelle, Maxime va d’abord le mettre chez Framatome, leader international de l’énergie nucléaire. Affecté au pôle outillages du site de Jeumont (59), il participe à un projet dédié à la mise en conformité documentaire des outillages de manutention. “Même si je n’ai pas accroché à la philosophie d’un grand groupe, cette expérience m'a notamment permis de développer mes compétences sur un logiciel très spécifique dédié à la modélisation 3D et la mise en plan.”

Au printemps 2020 il réalise son stage de fin d’études chez Hydréole, un bureau d’études situé à Thonon-les-Bains et spécialisé dans le domaine des équipements de production d’énergie. Sollicité pour réaliser des pré-études de faisabilité de projets hydroélectriques et la mise en place d’un outil de modélisation de l'hydromorphologie des cours d'eau, Maxime est ravi : “le fait de travailler pour une petite structure était parfait pour toucher à tout, cela a confirmé mon fort attrait pour les énergies renouvelables.

Énergie et mobilité


Alors qu’il effectue un ultime stage en tant qu’ingénieur hydraulicien au sein d’un laboratoire de recherche en Suisse, il candidate chez Dream Energy Mobility, le premier réseau de stations de superchargeurs alimentées en énergie 100% renouvelable et locale. Recruté comme chef de projet en énergie et mobilité en janvier 2021 dans cette start-up yvelinoise, filiale du groupe Artea, Maxime va prendre de plus en plus de responsabilités.

Je suis d’abord entré pour travailler sur une centrale hydroélectrique puis le projet de réseau d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE) a pris de l’ampleur. En tant que responsable du pôle IRVE, je supervise donc tout le déploiement et l'exploitation du réseau de stations de superchargeurs alimentés en énergie renouvelable. Il s’agit d’un vrai projet entrepreneurial avec l’ambition d’ouvrir plus d’une centaine de stations d’ici à deux ans partout en France. C’est un super défi !” Son entreprise a récemment vu son modèle reconnu par l'ADEME dans le cadre du plan d’investissement national France 2030.

Et l’INSA dans tout ça ? Maxime n’oublie pas son campus. Ex-président du BDE de l’INSA Hauts-France de mai 2019 à février 2020, il participe aujourd’hui à la création du groupe local d’alumni INSA. Une façon pour lui de garder du lien, “mais aussi de transmettre”.

Portrait publié en août 2023

Zoom sur les spécialités proposées par le Groupe INSA
Le site web du Groupe INSA recense toutes les spécialités proposées par chaque école du Groupe INSA. Au total, ce sont plus de 80 spécialités réparties dans sept grands domaines disciplinaires.