Au fil des années, Le Jeudi de l’éloquence est devenu un événement phare pour les élèves INSA. Proposé depuis 2022 par la Fondation INSA, avec le soutien de son mécène Vinci et le média Usbek & Rica, le concours d’éloquence inter-INSA aborde chaque année une thématique de société et donne l’opportunité aux étudiantes et étudiants qui le souhaitent de faire entendre leur voix.
Après l’inclusion au travail (1ère édition); la (juste) place au travail (2ème édition) et intelligence artificielle dans le monde professionnel (3ème édition), la 4ème saison est dédiée à la thématique L’inclusion en transition ? . Déjà explorée lors de la première édition, la question de l’inclusion revient donc cette année sous un jour nouveau, à la lumière des reconfigurations politiques, économiques et culturelles qui en fragilisent les fondements.
Que devient une entreprise qui assume un rôle social élargi ? À quelles conditions l’inclusion peut-elle encore rimer avec cohésion ? Guidés et accompagnés par leurs enseignantes et enseignants, les étudiants pourront travailler les argumentaires avant de monter sur scène pour présenter et défendre leur point de vue. Un point de vue imposé par tirage au sort (pour ou contre). Et c’est là tout l’attrait du concours : outiller les participantes et participants pour gagner en compétence dans l’art oratoire, avoir la capacité de travailler un argumentaire, au-delà de son point de vue personnel.
Élèves et public au rendez-vous
Avec cette quatrième édition, ce seront près de 200 élèves qui se seront engagés dans ce concours. Chaque année, les finales organisées sur les campus attirent plusieurs centaines de curieuses et curieux venir soutenir, écouter les candidats. En 2025, ce sont ainsi 1500 personnes qui ont participé à l’événement.
“Le succès du concours prouve, s’il le fallait encore, que les écoles du Groupe INSA forment des jeunes qui ont à cœur de réfléchir aux grandes questions de société, analyse Stéphanie Petit, déléguée générale de la Fondation INSA. Chaque finale régionale est un spectacle à part entière avec des jeunes investis, souvent plein d’humour et surtout, faisant preuve d’une grande maturité dans leur approche des sujets.”
De maturité, Salma Ennouaimi en a fait preuve lors de la finale nationale du concours en janvier 2025. L’étudiante de l’INSA Rouen Normandie, désormais diplômée, a remporté le premier prix avec une intervention d’une grande finesse. “Être ingénieur, ce n’est pas seulement manier des chiffres ou des algorithmes, rappelle l’ingénieure. C’est aussi faire entendre sa voix, porter un message. Et le concours d’éloquence est l’occasion parfaite pour mettre cela en évidence”.
> En savoir plus sur le Jeudi de l'éloquence
Les dates des finales régionales :
• 6 novembre 2025 : INSA Toulouse
• 13 novembre 2025 : INSA Strasbourg
• 20 novembre 2025 : INSA Hauts-de-France
• 27 novembre 2025 : INSA Rouen Normandie
• 4 décembre 2025 : INSA Lyon
• 11 décembre 2025 : INSA Centre Val de Loire
• 18 décembre 2025 : INSA Rennes
La date de la finale nationale :
• 29 janvier 2026 : Paris
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3 éditions, 3 lauréates
Jusqu'à présent, le Jeudi de l’éloquence a, chaque année, récompensé une étudiante INSA. Chacune revient sur son expérience.
Salma Ennouaimi, INSA Rouen Normandie, lauréate 3e édition
"Dès le lendemain de ma victoire, en retournant en entreprise, j’ai ressenti un véritable engouement autour de moi : mes collègues et mes supérieurs se réjouissent pour moi, s’intéressent davantage à mon parcours. Même des alumni ont commencé à me proposer des stages et des opportunités d’alternance"
Samia Rebii, INSA Strasbourg, lauréate 2e édition
“Lorsque je me suis inscrite, je ne savais pas à quoi m'attendre... Et l'expérience a été incroyable. J'ai fait des rencontres extraordinaires, j'ai acquis des compétences qui vont me servir pour ma vie professionnelle comme personnelle... C'est une expérience très formatrice que de sortir ainsi de sa zone de confort !"
Juliette Barou, INSA Rouen Normandie, lauréate 1e édition
“C’était assez drôle de voir que le jury avait en tête certains stéréotypes quant au métier d’ingénieur. Ils se sont rendus compte, à travers nos prestations, que les choses ont changé. Un ingénieur, ce n'est plus quelqu'un qui ne fait que des maths et de la physique."